mardi 11 janvier 2011

Une belle surprise.

                          Des ombres dans la Dhuys et le Surmelin!
      Il y a de nombreux mois déjà, nous avions eu vent de l'introduction -probablement- sauvage d'ombres communs dans notre belle vallée. Absent jusqu'alors dans les rivières du sud de l'Aisne alors qu'il semble bien implanté dans le nord, ce poisson est considéré -à juste titre- comme un partenaire exeptionnel pour les moucheurs que nous sommes. Nous avions donc tous souhaité à notre nouvel hôte une implantation réussie de par chez nous.
          Mais voilà, ce pépére est un poisson encore bien mystérieux et dans bien des cas il disparaît pour des raisons qui restent une énigme pour la science. C'était à craindre et cela est arrivé. Au fil des semaines, nous avions vu "nos" ombres dévaller le Surmelin pour au final disparaître définitivement. Plus l'ombre d'un ombre; fin de l'histoire. Jusqu'à récemment. En fait, le phénomène a été observé cet été; je m'explique: de retour de vacances courant août 2010, mes deux amis Dominique et Xavier se sont rendus sur nos parcours habituels et Ô surprise ils aperçurent à plusieurs reprises des spécimens de notre ami thymalus: des ombrets accompagnés aussi de comparses nettement plus gros. Je n'imagine pas la stupéfaction des deux compères. Les ombres étaient toujours là, et en pleine forme semble t'il. En nous avançant un peu, gageons que nous pouvons désormais être plus qu'optimistes quand à leurs chances d'acclimatation définitive.
Si daventure l'ombre commun réussit donc son implantation, il va de soi que nos parcours vont très largement accroître leur potentiel halieutique dans les saisons à venir. Quand au risque de mise en concurence de ce poisson avec dame fario, la propriétaire "historique" des lieux, nous pensons qu'il n'y à rien à craindre  dans le sens ou les deux espèces, l'autochtone truite et l'exogène thymalus, occupent des niches écologiques différentes dans le lit de la rivière. De surcroît, l'abondante nourriture disponible dans nos rivières -caractéristique des millieux alcalins- pourra, nous n'en doutons pas, subvenir aux besoins des deux espèces.



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