vendredi 14 janvier 2011

Plus rien!

     Canicule de 2003, crues récurentes puis sécheresse, réchauffement climatique, tempêtes en tout genre...reviennent régulièrement dans les prises de notes d'un carnet de pêcheur. Depuis quelques temps pourtant, il semble de bon goût, dans certains milieux, de minimiser le phénomène. Est ce parce que la communauté humaine a pris conscience du fait que l'on ne s'entendra jamais au niveau international pour prendre les mesures qui s'imposent? Résignation devant l'explosion vertigineuse et inéluctable de la consommation des pays émergeants? (Comment leur reprocher de vouloir vivre comme nous? Rappelez vous aussi de la célèbre phrase de Mr Bush:" Le gaspillage fait partie intégrante de la culture américaine".)
Pourtant, la réalité demeure: les écarts de températures observés sur terre n'ont bien sur pas l'air extraordinaires; quelques degrés tout au plus sur deux ou trois décennies. Mais voilà, rappelons nous que lors des grandes périodes glacières qu'à connue notre planète, il a fallu pas moins de 10000ans dans la durée pour obtenir les mêmes écarts. Cela devrait laisser songeur; un songe aux allures de cauchemar! On parle bien de réchauffement climatique ou même en Anglais de "global warming" alors que le terme le plus approprié serait "passage au grill".
    Un grand chef Indien de naguère disait que pour toute décision prise par une communauté humaine, il fallait tenir en compte de l'implication que cette décision engendrera jusqu'à la septième génération de nos enfants. Contrairement à une telle philosophie, on ne peut que constater  qu'actuellement, la communauté internationale agit comme des gosses dans une cour de récréation: au jour le jour et chacun pour soi.
     Puisque je parle aujourd'hui d'enfants, voici une vidéo que je passe en classe à mes élèves de ce2 dans le cadre de la géographie humaine. Pour rester dans la veine "country", La vidéo jointe est celle d'un groupe francophone Canadien, "Les cows boys fringants". Le titre de la chanson est "Plus rien".

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