lundi 28 février 2011

ABCDaire de la pêche: D comme Dhuys

D comme Dhuys: Chacun à bien sûr "sa" rivière de référence, pour ma part, ce sera elle. Je l'ai déjà largement évoquée et je le ferai à nouveau mais aujourd'hui je parlerai de cette merveilleuse petite rivière issue d'une résurgence sous un angle nouveau: celui de sa captation partielle (mais trop à mon sens) pour fournir à la ville de Paris une partie de son eau potable. Voici ce qu'en dit "WIKIPEDIA" :

L'aqueduc de la Dhuis, parfois écrit Dhuys, fut construit sous le Second Empire (Napoléon III) afin d'alimenter Paris en eau potable. Il traverse des vallées et sanctionnent les coteaux et franchit deux-cent-trente-deux kilomètres presque à l'horizontale. Il fut construit pour apporter l'eau aux Parisiens, mais il sert également aujourd'hui à fournir en eau le parc Eurodisney et l'est de la région parisienne1,2.


Description

Tous les 500 mètres, un regard de visite fermé à clé permet aux Duysiens de contrôler l'ouvrage.

L'aqueduc serpente au milieu de forts nivelés mais ne perd jamais la pente douce que suit l'eau jusqu'à Paris

Pont et cabanon de maintenance abritant un regard et une vanne sur l'une des conduites forcées.

La promenade de la Dhuis est appréciée de longue date, et avait permis la création de guinguettes, comme celle représentée sur cette carte postale datant d'avant 1915
Le point de départ de l'aqueduc à Pargny-la-Dhuys (canton de Condé en Brie - Aisne), est à une altitude de 128 m pour arriver à 108 m dans le réservoir de Ménilmontant (Paris). Sa longueur totale est de 131,162 km pour une pente de 0,10 m/km. Son débit moyen est de 22 000 m³/jour.
Il franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons, et traverse le sud du département de l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis (où l'aqueduc traverse Coubron GagnyLe Raincy,VillemombleRosny-sous-BoisNoisy-le-SecRomainvilleMontreuil-sous-Bois et Bagnolet) avant de parvenir à Paris, par laporte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant, aujourd'hui géré par la Société anonyme de gestion des eaux de Paris.
En 1896, ces réservoirs desservaient ensuite les quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy3.

Histoire

Le décret du 4 mars 1862 déclare l'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots, commencèrent à la fin juin de 1863. L'eau put être introduite dans l'aqueduc le 2 août 1865 ! La distribution régulière commença le 1er octobre suivant.
L'aqueduc de la Dhuis a coûté 18 millions de francs de l'époque incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin. En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élevait en moyenne à 66 millions de m³ pour un prix de 0,113 F/m³.
Actuellement, l’aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d’attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. Seul le surplus est dirigé vers Paris.

La promenade de l'aqueduc de la Dhuis

L'Agence des espaces verts de la région d'Île-de-France (AEV-IdF) a signé en 1997 une convention avec et EauDeParis(SAGEP) une convention en vue de l'aménagement d'une promenade continue de 27 km de long, entre la couronne parisienne et les bords de Marne, sur l'ouvrage qui appartient à la Ville de Paris.
Cet aménagement, évalué à 6 millions d'euros, est financé par l'AEV-IdF, et concerne 13 communes situées en Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne.
La promenade a une largeur variable de 10 à 20 mètres, soit un aménagement total d'environ 37 hectares, permettant la réalisation d'une promenade piétonne et cycliste.
Afin de protéger le viaduc et l'eau potable qui y circule, les cavaliers ne sont pas admis (pollution possible de l’aqueduc), et il n'y a pas de plantations d’arbres dans l’emprise (distance mini de 6 m de part et d’autre de l’axe du viaduc)
La conception du projet est due à l'agence de paysagistes Signes assistée du bureau d'étude Tugec, retenus en 1999 après un concours international, qui est structuré par la volonté de réaliser un ruban vert en balcon sur une grande variété de paysages

Condé en Brie: parcours n 8 Les jardins

Dès votre arrivée, on sait très vite si ça va donner...
Des eaux pures issues d'une résurgence.

Des poissons sauvages, farios, ombres...


Au coup du soir.

Une pêche technique et d'approche.



Pour paraphraser René Fallet:" le temps passé sur la Dhuys vous
sera déduit de votre temps passé au paradis."

Que la lumière soit!

Et la lumière fut!



PARCOURS DE PECHE N° 8 (La Dhuys aux jardins, dans la prairie et aux bois)
Ces parcours sont décrits dans le magazine "pêche mouche" n 41.
PARCOURS DE PECHE N° 8 (La Dhuys aux jardins, dans la prairie et aux bois)
EN BLEU CLAIR : eaux accessibles à la pêche du parcours décrit
   EN BLEU FONCE : eaux hors zone ( privés ou accessibles et décrites sur un parcours adjacent)
POINTS VERTS : berges accessibles aux pêcheurs (sauf pour le cas particulier du "chateau" qui fait l'objet de contraintes particuliaires)
Ces cartes ne sont proposées qu'à titre indicatif et pour l'année en cours.
Il convient à chaque pêcheur de s'assurer de son droit de pêche en fonction des panneaux disposés sur les parcours

samedi 26 février 2011

pensée

"N'espérons plus, mon
âme, aux promesses
du monde. Sa
lumière est un verre, et
sa faveur une onde
que toujours quelque
vent empêche de
calmer..."

François de Malherbe

vendredi 25 février 2011

février au bassin de jardin

Après les premières perce neige, il est temps de s'occuper des travaux "minéraux" du bassin avant
de penser à "l'organique" qui se profile pour mars-avril. Après bientôt un an d'existence et au vu de la stabilité de l'ensemble, je commence l'enrochement des berges:

mercredi 23 février 2011

Lavoirs à voir....

Toujours dans l'esprit "jardins d'eau", juste quelques quelques jolis lavoirs sur rivière... vous aurez reconnu celui de Condé en Brie sur la dernière image: jolies
truites farios prenables à cet end
roit.

mardi 22 février 2011

premices

A ce moment de l'année, la nature est encore au repos mais, comme en témoignent les premières perce neige près de mon bassin de jardin, certains processus du renouveau sont en cours...

Quand aux rivières, elles ont encore leurs tenues
de la morte saison: ici le Surmelin à Saint Eugène.

lundi 21 février 2011

Inventaire du cheptel: pêche électrique sur le Surmelin

La dernière pêche électrique, organisée par le conseil supérieur de la pêche sur le Surmelin au niveau de Saint Eugène à confirmé le bon état de santé de nos rivières: présence de truites farios à tous les niveaux de la pyramide des âges. Chabots, lamproies,vairons, anguilles ont aussi été observés, ce qui confirme que les diverses niches écologiques sont toutes intactes. Autre bonne nouvelle, les espèces exogènes que sont les
chevesnes (rappelons que nous sommes en tête de bassin et que ces poissons d'eaux vives trouvent leur place plus en aval) les perches, les carpes et autres brochets ont brillé par leur absence.
Arrivée sur zone

Mise en place sous l'oeil de Dom

Le Surmelin était teinté ce jour là, mais peu
importe pour un inventaire

Premiers résultats encourageants

Un chabot, en fait ils seront nombreux!



Plein de belles surprises




samedi 19 février 2011

Un jardin d'eau

Vous y avez peut-être reconnu le bourg de Meyrueis en Lozère. Un petit repas
au restautant attablé sur le pont d'où a été prise la photo vous permettra
de suivre les facéties des truites autour d'un (toujours) bon plat et dans une
ambiance plus que sympathique.

vendredi 18 février 2011

La Dhuys en ville



Saison 2010
J' ai très récemment parlé du parcours numéro 7 sur la Dhuys, mais il me tenait à coeur d'insister 
sur le secteur de pêche urbaine de cette extraordinaire petite rivière sur laquelle je reviendrai 
régulièrement. En effet, j'ai déjà assez largement fait état de mon goût pour les jardins japonisants et je trouve que cette zone, par ailleurs le plus ancien no-kill de l'AAPPMA et vitrine de toujours de l'association auprès du grand public, possède de nombreux atouts esthétiques et halieutiques pour faire 
d'elle un véritable petit "jardin de pêche" comme il en existe quelques uns dans notre très beau pays.
Pour ne citer que deux d'entre eux que je connais bien, je pense bien- sûr à la ville d'Ornans sur la
Loue ou encore à celle de Meyrueis en Lozère sur la Jonte. Inutile de faire un discours sur la beauté du site, les photos que je publierai régulièrement parleront d'elles-mêmes. En ce qui concerne la qualité du peuplement, rien à dire, c'est probablement le secteur l'un des plus poissoneux de la vallée en truites...
et bientôt en ombres. Je n'oublierai pas de mentionner, sur le même parcours, la possibilité de pêcher
"La Royère", ce très petit cours d'eau artificiel, détourné de la Dhuys pour alimenter les jardins potagers
du bourg . A noter, outre la présence du splendide ancien lavoir orné des illustrations d'une des fables
de La Fontaine -une des gloires locale-, la proximité du magnifique château des princes de Condé dont je parlerai très bientôt.
Saison 2010
La pêche, en waders à partir du 15 mai, peut réserver de très belles surprises en toutes saisons et à tous les moments de la journée.
Saison 2010
Un cadre bucolique et authentique qui n'attire pas uniquement ceux qui craignent les parcours branchus et feuillus des autres zones de pêche.

  


mercredi 16 février 2011

ABCDaire de la pêche: C

C comme Canne à lancer: C'est l'élément fétiche du pêcheur même si pour le pêcheur à la mouche ce n'est pas forcément le plus important (je pense à la soie ou encore à la mouche). "Fétichisme" reste quand même le mot qui vient à l'esprit pour cet élément "totémique" de l'équipement. Je ne connais pas de pêcheur, même parmi les plus "bordéliques" -et en la matière, j'en connais un rayon-  qui ne soigne ni ne range sa canne de manière quasiment religieuse. De simple noisetier, elle est passée au bambou, puis au très aristocratique bambou refendu, en métal (oui,oui), en fibre de verre puis au final en carbone puisque le bore ne s'est finalement pas véritablement imposé.