jeudi 7 avril 2011

Mon ouverture 2011

N'ayant pas pensé à faire figurer noir sur blanc sur le contrat de mariage le nombre de sorties pêches dont nous avions convenus mon épouse et moi, je n'ai donc pu faire mon ouverture que ce mercredi 6 avril dernier. Je me rends donc chez Pascal pour prendre mon permis, lequel m'informe que je ne croiserai probablement pas deux des membres du gang des Sorguetts en les personnes de Xav et de Dom, respectivements partis en famille au réservoir de Latilly, ce qui, par un temps aussi magnifique leur réservera probablement une très belle journée dans le cadre somptueux de ce lac.
Notre président me fait aussi savoir qu'un nouvel adhérent a capturé pas moins de huit truites en une seule sortie sur le Surmelin! Je reste cependant sur mon idée de départ, à savoir que la Dhuys est la plus précoce de nos rivières, donc, et sans plus attendre, je m'y rends derechef. Il fait très chaud! Au point de se sentir étranger dans un paysage aussi figé par une température tout à fait inhabituelle en ce début de saison. J'avais déjà écrit une fois que la première impression sur la Dhuys est le plus souvent la bonne; en l'occurence, elle semble cristalline , vide d'insectes et de poissons! Après avoir parcouru une bonne partie du linéaire, j'abandonne et décide de tenter le Surmelin si prometteur cette année. Pour assurer le coup, je me dirige vers mon "secret spot", un endroit ou de mémoire, il y a toujours des gobages. Bien m'en a pris, les truites sont en activité et, à l'aide d'une araignée simple, je prends aussitôt la belle et la petite qui étaient en maraude.
La suite sera plus calme et je décide donc de retourner en fin d'après midi sur la Dhuys en centre ville -si j'ose dire pour un patelin comme Condé en Brie-.  Qui sait, y'aura pt'êt ben un coup du soir en ce début avril! Il fait si chaud que je m'assoie au soleil en haut de parcours. Tout est calme, lisse.  Il fait beau, ça sent bon l'herbe, les fleurs,le printemps; je suis heureux. J'ai capturé déjà deux poissons et ma névrose ("d'attaper ces satanés poissons" qui remonte à l'âge de deux ans au bassin des poissons rouges du jardin d'enfants) a  reflué et me laisse enfin tranquille... Soudain, ça reprends, de gros "chlourp" silencieux;  si vous voyez ce que je veux dire. Maladroit avec le premier poisson, je casse le suivant qui gobait en aval à moins de trois mètres de moi. Nouveau gobage dix mètres en amont, cette fois-ci je suis vraiment fâché; je fonce, je lance et j'attape une dernière jolie petite truite qui marquera la fin de mon ouverture ma foi très positive. La perspective d'un bon restau en famille m'effleure l'esprit un instant afin de faire de cette journée une "journée parfaite". Partie remise, peut-être pour cet été, en Lozère.

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