Je l'avais rêvée bien longtemps avant de l'avoir, maintenant elle illumine mon âme et réchauffe mon coeur au quotidien.
vendredi 31 décembre 2010
jeudi 30 décembre 2010
Carte des parcours de Condé en Brie
Voici une vue d'ensemble des 15 kilomètres de parcours de l'AAPPMA de Condé en Brie; elle concerne les quatre cours d'eau dont nous avons la gestion: Le Surmelin (en bleu foncé), La Dhuys (en bleu), La Verdonnelle (en bleu clair) et le Saint Agnant (en bleu très clair) . Avant l'ouverture 2011, je me proposerai de faire un descriptif plus détaillé des 9 parcours de la vallée (accès, historique, type de pêche et règlement, photos des lieux...).
La place de l'église à Condé avec vue sur la Dhuys, lieu de
ralliement des pêcheurs.
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mercredi 29 décembre 2010
HAÏKU
Les haïkus sont des petits poèmes japonais issus de la culture zen. Ils répondent à des critères très stricts dont on peut s'affranchir en partie pour créer les siens. En voici un des miens, honteusement inspiré par un classique du genre:
Oh! Une truite qui gobe.
Oh! Une truite qui gobe.
Je voulais crier:«regarde!»
Mais j'étais seul.
Red
mardi 28 décembre 2010
Le Surmelin classé dans les 100 plus belles rivières de France!
Le magazine "pêche mouche", dans son numéro 73 en date de juillet et août 2009 (numéro presque exclusivement consacré au sujet) nous a fait l'honneur d'y faire figurer notre cours d'eau principal, le Surmelin, parmi les 100 meilleures rivières françaises.
Cela a fait chaud au coeur de toute l'équipe des bénévoles qui s'occupent de la valorisation et de la préservation du magnifique patrimoine halieutique que représente cette sympatique vallée de l'Omois en sud d'Aisne. Il faut bien savoir que le travail de bénévole associatif est le plus souvent particulièrement ingrat et qu'une marque de reconnaissance, aussi simple fut- elle que le message de félicitations d'un pêcheur visiteur suffit à nous regonfler le moral.
En tous cas, que de chemin parcouru lorsque je me souviens, il y a une quinzaine d'années, avoir été non pas le premier moucheur j'imagine, mais le premier de la nouvelle vague qui a redécouvert puis participé au nouvel essort de l'AAPPMA de Condé en Brie. Si depuis quelques années ma participation -à mon grand regret- y est très limitée, on ne peut que féliciter avant tout les membres les plus actifs que sont Pascal (notre président), Xavier (le sorcier de Condé), Dom (dont le sourire n'a d'égal que l'implication dès les premiers jours), Bernard (le dynamique et généreux manager), Tony (le biologiste), Olivier (le nouveau trésorier) ou encore Patrick (l'homme de médias) ...et tous les autres qui se donnent la peine de se déplacer lors des assemblées générales ou lors des opérations de nettoyage.
Cela a fait chaud au coeur de toute l'équipe des bénévoles qui s'occupent de la valorisation et de la préservation du magnifique patrimoine halieutique que représente cette sympatique vallée de l'Omois en sud d'Aisne. Il faut bien savoir que le travail de bénévole associatif est le plus souvent particulièrement ingrat et qu'une marque de reconnaissance, aussi simple fut- elle que le message de félicitations d'un pêcheur visiteur suffit à nous regonfler le moral.
En tous cas, que de chemin parcouru lorsque je me souviens, il y a une quinzaine d'années, avoir été non pas le premier moucheur j'imagine, mais le premier de la nouvelle vague qui a redécouvert puis participé au nouvel essort de l'AAPPMA de Condé en Brie. Si depuis quelques années ma participation -à mon grand regret- y est très limitée, on ne peut que féliciter avant tout les membres les plus actifs que sont Pascal (notre président), Xavier (le sorcier de Condé), Dom (dont le sourire n'a d'égal que l'implication dès les premiers jours), Bernard (le dynamique et généreux manager), Tony (le biologiste), Olivier (le nouveau trésorier) ou encore Patrick (l'homme de médias) ...et tous les autres qui se donnent la peine de se déplacer lors des assemblées générales ou lors des opérations de nettoyage.
lundi 27 décembre 2010
Half pipe dans l'Aisne!
Aujourd'hui pas de pêche dans l'Aisne mais les sports d'hiver
Ma maison
Depuis 3 semaines, la neige recouvre notre département et notre quartier prend des allures de petit village de montagne; c'est bien sympa! Crise oblige, nous ne partirons pas au ski cette année mais ce long épisode neigeux nous a largement dépaysé; d'autant plus qu'avec un peu de famille à la maison pour les vacances, notre maison à pris de faux airs d'appart de vacances au ski: tout un fatras de vêtements, de luges, de snow board et autres affaires dans notre petit intérieur. J'ai bien dit luges et snow board car il se trouve que nous habitons près d'une des plus belles grimpettes de la région! Les amateurs de course à pieds ou de VTT en compétition du coin vous le confirmeront: La côte du Montaigu à Acy le Haut est un véritable cauchemar pour ceux qui la gravissent. He bien nous, nous avons décidé de la descendre! WAOUU.....
B O U M ! ! ! !
The village under the snow.
Un vrai régal. En plus, je pense qu'au niveau de nappes phréatiques, la situation devrait largement s'améliorer car au fil des ans, depuis l'été 2003, la situation était devenue très préoccupante.
Ma maison
Depuis 3 semaines, la neige recouvre notre département et notre quartier prend des allures de petit village de montagne; c'est bien sympa! Crise oblige, nous ne partirons pas au ski cette année mais ce long épisode neigeux nous a largement dépaysé; d'autant plus qu'avec un peu de famille à la maison pour les vacances, notre maison à pris de faux airs d'appart de vacances au ski: tout un fatras de vêtements, de luges, de snow board et autres affaires dans notre petit intérieur. J'ai bien dit luges et snow board car il se trouve que nous habitons près d'une des plus belles grimpettes de la région! Les amateurs de course à pieds ou de VTT en compétition du coin vous le confirmeront: La côte du Montaigu à Acy le Haut est un véritable cauchemar pour ceux qui la gravissent. He bien nous, nous avons décidé de la descendre! WAOUU.....
B O U M ! ! ! !
The village under the snow.
Un vrai régal. En plus, je pense qu'au niveau de nappes phréatiques, la situation devrait largement s'améliorer car au fil des ans, depuis l'été 2003, la situation était devenue très préoccupante.
"THE" mouche
THE mouche: La Mamouche
Dire que je n'ai rien inventé est un euphémisme quand on regarde la bestiole; mais mon propos d'aujourd'hui est surtout destiné aux débutants qui s'arrachent les cheveux à l'idée de choisir la bonne mouche (ce qui, entre nous, n'a aucun intérêt dans le sens où on n'a nullement besoin de cheveux humains pour confectionner une mouche....bien que l'on m'ait déjà parlé de la fameuse PDC, mais c'est une autre histoire.)
Bref, la mamouche, j'aurais aussi aimé l'appeler "La Partisane", tant je suis attaché à cette vulgaire mouche paysane aux fâcheux accents d'oreille de lièvre en version araignée.
"Partisane" aussi car elle se démarque singulièrement de l'armée régulière des mouches hyper modernes qui pullulent ici ou là. Si toutefois ma mouche, ma "mamouche" donc, a une spécificité particulière, cela tient certainement à son fil de montage, invariablement vert olive, ce qui lui confère - une fois mouillée- un aspect inimitable pour peu que le dubbing ait été monté light. Le reste des matériaux pour la confectionner est archi classique; pour mémoire:
-Concernant les cerques et les ailes, procurez vous un vilain coq de couleur miel; à défaut, achetez des hackles correspondants.
-Pour la conception du corps, tuez donc un beau lièvre sauvage en vue d'y prélever du dubbing qui sera utilisé avec sa teinte naturelle; à défaut, achetez du dubbing naturel.
-A propos de tinsel, je suis persuadé qu'en cette période de fêtes vous en trouverez un rond et or du côté du sapin (à défaut, et vous m'avez compris, ayez recours à la société de consommation).
-Procurez vous le vernis incolore de votre gentille copine pour solidifier le noeud final et le tour est joué (à défaut de copine, allez donc acheter un bon vernis spécial pêche puis sortez vite de chez vous pour vous en trouver une!).
-Enfin, pour les hameçons, je ne saurais que trop vous conseiller d'opter en priorité pour le numéro 16, quitte à élargir la palette des tailles par la suite.
Y'a plus Qu'à..... (une fario de La Dhuys)
Pour en venir à la pêche proprement dite, je peux dire de j'ai capturé -au bas mot- les 4/5 de mes truites avec elle, elle détient aussi mon record de prises à la journée, dont pas moins de 12 truites sur le même modèle..."top solidité" nous dirait Jean Luc. Toujours pour ceux qui sont des stressés de la bonne mouche -tout du moins dans le département de l'Aisne, je ne parle donc pas des ombres de la Loue en période d'étiage...s'il en reste- mon propos est donc bien de les rassurer: à mon avis, un modèle unique de mouche sèche peut suffire dans la majeure partie des cas, hors éclosions spécifiques de chiros, de fourmis, de danicas au tout autres fariboles auquelles on n'a jamais pensé.
Pour l'anecdote, je me souviens avoir vu une truite gober une noisette (imitation de culs verts docteur?); on m'a aussi rapporté des gobages sur mégots de cigarettes (tricoptères à foureau en gravier?).
Plus sérieusement, je crois qu'on ne devrait jamais oublier que la qualité première d'une bonne mouche tient dans la confiance qu'elle inspire à son propriétaire. C'est bien joli tout cela me direz vous, mais si ça prend pas? Ben, si ça prend pas, dans ce cas il ne vous reste plus qu'à identifier clairement l'insecte et son stade de développemment puis à trouver dans votre boîte la mouche spécifique. Parfois, on n'y coupe pas! .....Parfois.
Vue du dessus.
Pour la petite histoire, il m'est arrivé de me retrouver devant un véritable parterre de petits éphémères dérivants sur un lisse de la Dhuys à Condé en Brie; c'était une journée chaude et pluvieuse. Fait extraordinaire, j'avais l'impression que les truites se donnaient un mal de chien à essayer de gober la totalité des insectes....sans bien sûr y parvenir. Quelles étaient mes chances? Un joli petit voilier CDC serait rentré en concurence avec cette quantité pas possible de nourriture providentielle. Malgré un posé judicieux dans la bonne veine d'eau tout en respectant le rythme des gobages, mes chances auraient été bien minces! De surcroît, je dois bien ajouter que mes compétences en matière de lancer se limitent le plus souvent à ne pas attraper systématiquement les feuilles des arbres. Alors j'ai opté pour mon oreille de lièvre araignée et ....miracle, les truites semblaient LA préférer. J'en ai attrapé 6 d'affilée; un souvenir mémorable! Les raison du succès tiennent dans les qualités intrinsèques de la mouche:
-visibilité à toute épreuve
-flotaison quasi infaillible
-séchage rapide
-solidité du montage (....)
A l'opposé, une bonne vieille mouche araignée me paraît aussi bien adaptée "pour pêcher l'eau" en l' absence de gobages, et ce pour les mêmes raisons
Pour conclure, vous l'aurez compris, J'voulais juste insister sus l'fait que j'laime bien ma mamouche avec son look sexy et minimaliste des paysannes de Picardie. Mais pour être parfaitement honnête, je me dois d'ajouter qu'elle fait bien rigoler mes copains pêcheurs quand elle ne suscite pas le dédain des autres.
Dire que je n'ai rien inventé est un euphémisme quand on regarde la bestiole; mais mon propos d'aujourd'hui est surtout destiné aux débutants qui s'arrachent les cheveux à l'idée de choisir la bonne mouche (ce qui, entre nous, n'a aucun intérêt dans le sens où on n'a nullement besoin de cheveux humains pour confectionner une mouche....bien que l'on m'ait déjà parlé de la fameuse PDC, mais c'est une autre histoire.)
Bref, la mamouche, j'aurais aussi aimé l'appeler "La Partisane", tant je suis attaché à cette vulgaire mouche paysane aux fâcheux accents d'oreille de lièvre en version araignée.
"Partisane" aussi car elle se démarque singulièrement de l'armée régulière des mouches hyper modernes qui pullulent ici ou là. Si toutefois ma mouche, ma "mamouche" donc, a une spécificité particulière, cela tient certainement à son fil de montage, invariablement vert olive, ce qui lui confère - une fois mouillée- un aspect inimitable pour peu que le dubbing ait été monté light. Le reste des matériaux pour la confectionner est archi classique; pour mémoire:
-Concernant les cerques et les ailes, procurez vous un vilain coq de couleur miel; à défaut, achetez des hackles correspondants.
-Pour la conception du corps, tuez donc un beau lièvre sauvage en vue d'y prélever du dubbing qui sera utilisé avec sa teinte naturelle; à défaut, achetez du dubbing naturel.
-A propos de tinsel, je suis persuadé qu'en cette période de fêtes vous en trouverez un rond et or du côté du sapin (à défaut, et vous m'avez compris, ayez recours à la société de consommation).
-Procurez vous le vernis incolore de votre gentille copine pour solidifier le noeud final et le tour est joué (à défaut de copine, allez donc acheter un bon vernis spécial pêche puis sortez vite de chez vous pour vous en trouver une!).
-Enfin, pour les hameçons, je ne saurais que trop vous conseiller d'opter en priorité pour le numéro 16, quitte à élargir la palette des tailles par la suite.
Y'a plus Qu'à..... (une fario de La Dhuys)
Pour en venir à la pêche proprement dite, je peux dire de j'ai capturé -au bas mot- les 4/5 de mes truites avec elle, elle détient aussi mon record de prises à la journée, dont pas moins de 12 truites sur le même modèle..."top solidité" nous dirait Jean Luc. Toujours pour ceux qui sont des stressés de la bonne mouche -tout du moins dans le département de l'Aisne, je ne parle donc pas des ombres de la Loue en période d'étiage...s'il en reste- mon propos est donc bien de les rassurer: à mon avis, un modèle unique de mouche sèche peut suffire dans la majeure partie des cas, hors éclosions spécifiques de chiros, de fourmis, de danicas au tout autres fariboles auquelles on n'a jamais pensé.
Pour l'anecdote, je me souviens avoir vu une truite gober une noisette (imitation de culs verts docteur?); on m'a aussi rapporté des gobages sur mégots de cigarettes (tricoptères à foureau en gravier?).
Plus sérieusement, je crois qu'on ne devrait jamais oublier que la qualité première d'une bonne mouche tient dans la confiance qu'elle inspire à son propriétaire. C'est bien joli tout cela me direz vous, mais si ça prend pas? Ben, si ça prend pas, dans ce cas il ne vous reste plus qu'à identifier clairement l'insecte et son stade de développemment puis à trouver dans votre boîte la mouche spécifique. Parfois, on n'y coupe pas! .....Parfois.
Vue du dessus.
Pour la petite histoire, il m'est arrivé de me retrouver devant un véritable parterre de petits éphémères dérivants sur un lisse de la Dhuys à Condé en Brie; c'était une journée chaude et pluvieuse. Fait extraordinaire, j'avais l'impression que les truites se donnaient un mal de chien à essayer de gober la totalité des insectes....sans bien sûr y parvenir. Quelles étaient mes chances? Un joli petit voilier CDC serait rentré en concurence avec cette quantité pas possible de nourriture providentielle. Malgré un posé judicieux dans la bonne veine d'eau tout en respectant le rythme des gobages, mes chances auraient été bien minces! De surcroît, je dois bien ajouter que mes compétences en matière de lancer se limitent le plus souvent à ne pas attraper systématiquement les feuilles des arbres. Alors j'ai opté pour mon oreille de lièvre araignée et ....miracle, les truites semblaient LA préférer. J'en ai attrapé 6 d'affilée; un souvenir mémorable! Les raison du succès tiennent dans les qualités intrinsèques de la mouche:
-visibilité à toute épreuve
-flotaison quasi infaillible
-séchage rapide
-solidité du montage (....)
A l'opposé, une bonne vieille mouche araignée me paraît aussi bien adaptée "pour pêcher l'eau" en l' absence de gobages, et ce pour les mêmes raisons
Pour conclure, vous l'aurez compris, J'voulais juste insister sus l'fait que j'laime bien ma mamouche avec son look sexy et minimaliste des paysannes de Picardie. Mais pour être parfaitement honnête, je me dois d'ajouter qu'elle fait bien rigoler mes copains pêcheurs quand elle ne suscite pas le dédain des autres.
dimanche 26 décembre 2010
Citation
"Un homme, ça peut être détruit mais pas vaincu."
Ernest Hemingway (Le vieil homme et la mer)
Vous l'aviez sûrement reconnu en père noël du 24 décembre dernier sur le blog.
Ernest Hemingway (Le vieil homme et la mer)
Vous l'aviez sûrement reconnu en père noël du 24 décembre dernier sur le blog.
samedi 25 décembre 2010
L'essence de la pêche
La vidéo d'aujourd'hui n'est pas une superproduction nord américaine (ce n'est pas une critique, elles sont magnifiques), il n'y a pas de paysages somptueux ni de poissons mythiques....et pourtant!
Une vidéo Coréenne qui a déjà fait le tour du monde; et pour cause.
Une vidéo Coréenne qui a déjà fait le tour du monde; et pour cause.
vendredi 24 décembre 2010
Joyeux Noël à tous!
Mais qui est donc ce père noël?
indice 1: On l'appelait "papa" comme papa noël.
indice 2: C'était un fameux pêcheur.
indice 3: Regardez bien l'image.
Mais qui est donc ce père noël?
indice 1: On l'appelait "papa" comme papa noël.
indice 2: C'était un fameux pêcheur.
indice 3: Regardez bien l'image.
jeudi 23 décembre 2010
L'Artoise
L'Artoise est un magnifique petit cours d'eau classé intégralement en no-kill. Elle se situe près de Saint-Michel dans le nord-est du département de l'Aisne. Un guide de par chez nous vous la fait découvrir de façon très pédagogique à travers cette vidéo (une suite sera bientôt publiée sur mon blog).
J'ai beaucoup d'affection pour les rivières de la forêt de Saint-Michel (il y a aussi le Gland; l'Artoise étant son affluent) car c'est là-bas que j'y ai capturé ma première truite. C'était il y a une vingtaine d'années, lors d'une sortie avec Georges Paulin (qui depuis a écrit un bouquin de référence sur la pêche du brochet à la mouche). Georges était donc déja un remarquable pêcheur, capable de capturer des dizaines de truites en l'espace d'une sortie sur ces rivières. Aussi, débutant et timide, je n'avais pas trouvé opportun de lui dire qu'à ce jour je n'avais capturé que des chevesnes sur la Semoy (parfois très beaux, mais à l'époque la truite me paraissait LE POISSON, ....j'ai évolué depuis).
Bref, j'étais un peu nerveux, passablement impressionné par les lieux et l'habileté de mon compagnon de pêche; au demeurant fort sympa. Finalement, la première truite de ma vie s'est accrochée toute seule, lors d'un relevé de canne! Quatre autres allaient suivre pour mon plus grand bonheur; j'étais aux anges et il y a nulle part ailleurs sur terre ou j'aurais aimé être lors de cet après midi là.
Depuis, le temps a passé, les problèmes de la vie m'ont rattrapés et j'ai perdu beaucoup de cette aptitude si caractéristiques à l'enfance que la capacité à s'émerveiller.
Pourtant, une fois par an, si je le peux (ma vie étant maintenant faite de "si"), je me rends vers l'Artoise,
"En Artoise" devrais-je dire, pour un petit pellerinage aux allures de bain de jouvance.
J'y suis toujours surpris par l'ambiance "wilderness" du lieu: des cours d'eaux aux allures de posters (cascades et fougères, vous voyez ?) à l'intérieur d'une forêt sans fin. Après une journée passée là-bas on ne peut que ressentir une certaine oppression due à la densité forestière du site et je suis content d'en sortir pour rejoindre mes grands espaces de champs ouverts du Soissonais. Mais dès le lendemain, je n'ai toujours qu'une envie: retourner me perdre dans la forêt aux fées,... pardon aux petites truites rayées. Enfin, c'est la même chose n'est-ce pas?
J'ai beaucoup d'affection pour les rivières de la forêt de Saint-Michel (il y a aussi le Gland; l'Artoise étant son affluent) car c'est là-bas que j'y ai capturé ma première truite. C'était il y a une vingtaine d'années, lors d'une sortie avec Georges Paulin (qui depuis a écrit un bouquin de référence sur la pêche du brochet à la mouche). Georges était donc déja un remarquable pêcheur, capable de capturer des dizaines de truites en l'espace d'une sortie sur ces rivières. Aussi, débutant et timide, je n'avais pas trouvé opportun de lui dire qu'à ce jour je n'avais capturé que des chevesnes sur la Semoy (parfois très beaux, mais à l'époque la truite me paraissait LE POISSON, ....j'ai évolué depuis).
Bref, j'étais un peu nerveux, passablement impressionné par les lieux et l'habileté de mon compagnon de pêche; au demeurant fort sympa. Finalement, la première truite de ma vie s'est accrochée toute seule, lors d'un relevé de canne! Quatre autres allaient suivre pour mon plus grand bonheur; j'étais aux anges et il y a nulle part ailleurs sur terre ou j'aurais aimé être lors de cet après midi là.
Depuis, le temps a passé, les problèmes de la vie m'ont rattrapés et j'ai perdu beaucoup de cette aptitude si caractéristiques à l'enfance que la capacité à s'émerveiller.
Pourtant, une fois par an, si je le peux (ma vie étant maintenant faite de "si"), je me rends vers l'Artoise,
"En Artoise" devrais-je dire, pour un petit pellerinage aux allures de bain de jouvance.
J'y suis toujours surpris par l'ambiance "wilderness" du lieu: des cours d'eaux aux allures de posters (cascades et fougères, vous voyez ?) à l'intérieur d'une forêt sans fin. Après une journée passée là-bas on ne peut que ressentir une certaine oppression due à la densité forestière du site et je suis content d'en sortir pour rejoindre mes grands espaces de champs ouverts du Soissonais. Mais dès le lendemain, je n'ai toujours qu'une envie: retourner me perdre dans la forêt aux fées,... pardon aux petites truites rayées. Enfin, c'est la même chose n'est-ce pas?
mercredi 22 décembre 2010
"Les rivières sont des chemins qui marchent et qui portent où l'on veut aller"
Pascal
photo: Le Surmelin à Celles les Condé (parcours n3)
Pascal
photo: Le Surmelin à Celles les Condé (parcours n3)
mardi 21 décembre 2010
Un petit paradis à 100 kms de Paris!
Pêche à la mouche : les premiers pas Chronique d' Alain Dubus |
« Quelle belle pêche que la pêche à la mouche ! » nous dit-on souvent. Mais cette discipline est encore entourée d’une sorte d’aura mystérieuse et de fait très peu de personnes intéressés osent franchir le pas pour entrer dans l’univers magique du monde de la rivière et de ses habitants. Peut-être que les mots qui vont suivre vous décideront à franchir le pas ; et ensuite devenir un vrai moucheur (…pardon, un vrai PALMISTE pour employer un mot en vogue). En tout cas, c’est avec plaisir que les membres de l’association vous accompagneront à faire les suivants. |
Xavier en action de pêche sur l'une des plus belles rivières d'Europe de l'ouest : La Loue La p^che à la mouche est une passion que partagent de nombreux pêcheurs, parfois, jusqu'à l'obsession, pendant toute leur existance. Dominique en action de pêche sur le haut du parcours du château de Condé en Brie Condé en Brie, un doux parfum de la France Eternelle. Un club de pêche, c'est aussi la possibilité d'organiser des séjours entre amis ( photo : stage de pêche en Normandie) La pêche à la mouche, c'est la liberté et même parfois un peu l'aventure. | Bien au-delà d’un simple loisir ou même d’un sport, la PALM (Pêche A La Mouche) peut devenir une véritable obsession. Ainsi, le pêcheur averti connaît les rivières, les poissons et leurs mœurs, il étudie les insectes qui peuplent les cours d’eau, il se préoccupe du temps, des vents, de la qualité et du niveau des eaux. C’est un véritable spécialiste en environnement qui ne limite pas sa conscience écologique au simple fait de pêcher respectueusement ; mais c’est aussi un homme qui assimile cette relation à la nature comme faisant partie intégrante d’un véritable mode de vie. Toutefois, beaucoup de profanes en déduisent que les compétences techniques de base se situent à la hauteur de l’épaisseur d’un portefeuille lui-même indispensable pour assouvir sa passion vers des destinations aussi improbables que l’Alaska, l’Islande ou encore La Nouvelle-Zélande… Ces conceptions sont infondées, mais s’il est vrai que ces lieux nous font tous rêver, et bien que le sud de l’Aisne ne soit pas la Patagonie, nous pouvons affirmer que nos rivières de l’Omois valent bien plus qu’un pis aller et qu’elles sont, au demeurant, tout à fait accessibles. Nous pouvons même le dire fièrement : quelques soient nos possibilités de voyages, nombre d’entre nous reviendront toujours vers nos chères rivières. Elles sont aussi belles qu’attachantes, et la qualité de leur peuplement piscicole n’a pas à rougir vis-à-vis de nombre des plus réputés cours d’eau de France. La Dhuys, Le Surmelin et leurs affluents ont une spécificité propre, un « je ne sais quoi » qui évoque une certaine rusticité, une ruralité que le regretté René Fallet –auteur Français et pêcheur à la mouche- aurait peut-être spécifié comme révélant « d’une certaine idée de la France éternelle ». Cela s’entend bien sur au delà de tout concept réactionnaire ! Venez donc voir vous-même par une belle journée de printemps ; mais attention : il se peut qu’à votre tour vous soyez touchés par une passion dont on ne guérit pas. Dans l’intervalle, nos rivières auront gagné un nouvel ami ; allié précieux à une époque ou les agresseurs du monde naturel montrent chaque jour davantage l’étendue de leurs néfastes empires. Quelques mots maintenant à propos de la technique de pêche, qui, au bout du compte, se maîtrise comme lorsque l’on apprend à monter à vélo. Comme son nom l’indique, dans le domaine de la pêche à la mouche il s’agit d’imiter les insectes dont se nourrissent les truites en garnissant un hameçon de plumes et de poils divers. Pour propulser la mouche vers sa cible, à savoir la truite, le pêcheur n’a pas recours à un plomb mais à une ligne faite de soie qui sera projetée selon le principe du fouet. Une canne spécifique permet de prolonger le bras du lanceur de manière à donner suffisamment d’impulsion à la ligne constituée par la soie, le bas de ligne en nylon translucide, et la mouche. Lorsque la truite gobe la mouche artificielle, le pêcheur n’a plus qu’à ferrer pour capturer le poisson…avant de le relâcher. C’est à la fois simple et miraculeux ! Si les Macédoniens utilisaient déjà des hameçons garnis de plumes en 200 avant JC ; ce n’est qu’en 1496 qu’une première description de la technique proprement dite est faite en Angleterre. Peu à peu, la pêche à la mouche –fly fishing- va devenir le loisir de l’aristocratie et des élites. Ce n’est que depuis les années 60 que « le reine des pêches » s’est démocratisée, et, au jour d’aujourd’hui, nombre d’entre nous sommes un peu les enfants du film « Et au milieu coule une rivière », belle adaptation du magnifique roman de l’auteur Américain Norman Mac Lean. Bien, mais alors comment apprendre et avec quel matériel ? nous demanderez-vous.En fait, la plupart d’entre nous avons appris à lancer seuls, à l’aide d’un manuel. Mais attendu qu’un « prof » est toujours plus efficace qu’un « bouquin », surtout pour corriger d’éventuelles mauvaises habitudes dans l’art du lancer, nous serons toujours prêts pour vous prodiguer nos conseils, entre amis, au bord de l’eau. Quand au matériel, il est simple et le débutant trouvera du bon « matos » à des prix très abordables dans les magasins de la chîne Décathlon. N’importe quel manuel spécialisé vous détaillera l’équipement requis de manière exhaustive. Pour pêcher dans l’Aisne, veuillez tout de même à posséder une canne passe partout, c'est-à-dire une 9 pieds conçue pour une soie artificielle numéro 5 ou 6. Question mouches, vous trouverez vos premiers modèles dans le commerce ; on vous en donnera…et puis très vite vous aurez envie de concevoir et monter vos propres modèles qui, soyez-en sur, seront les meilleurs. Pour débuter le mieux est de pêcher en surface, voici quelques modèles qui devront faire l’affaire : -mouches araignées claires à sombres (hameçons 14 et 16)-mouches de type voilier à ailes en « cul de canard » beiges et gris bleuté ; corps vert olive, jaune sale ou beige (hameçons 16 et 18) Nous aimerions conclure en reprenant un extrait du livre de Tony Burnand et de Charles Ritz (« A la mouche » paru aux éditions de l’orée) alors qu’ils tentaient de décrire ce que vous connaîtrez si à votre tour, vous vous y mettez : « Vous connaîtrez les chutes dans les orties cuisantes pour vos poignets, les fils de fer barbelés cuisants pour le délicat épiderme de votre entrecuisse, et les bredouilles cuisantes pour votre amour propre. Vous connaîtrez les sarcasmes des profanes, le mépris de votre compagne et les conseils des raseurs. (…) Vous serez chargés par des taureaux, piqués par des taons, harcelés par les moustiques ; vous prendrez froid, vous ruissellerez et sentirez le déménageur. (…) Mais comme vous serez heureux ! Libre, vous comprenez, libre de ne pas jouer (…) avec ceux qui vous considèrent comme un piqué ; libre dans un palais de rêve où l’orchestre du plein air vous jouera en sourdine de liquides mélodies, libre de respirer, de vous désintoxiquer, d’évaporer à pleine peau les poisons de la ville. » |
lundi 20 décembre 2010
Bonjour à tous!
Ce blog a pour vocation de vous faire découvrir les multiples possibilités en matière de pêche à la mouche dans l'Aisne. Par ailleurs, vous y trouverez aussi régulièrement des articles, photos ou vidéos relatant de l'univers -au sens large- des moucheurs à travers le monde.
De manière régulière, les spots les plus célèbres de l'Aisne (département situé à 1 heure de Paris) y seront évoqués; en voici quelques exemples mais la liste n'est pas exhaustive:
De manière régulière, les spots les plus célèbres de l'Aisne (département situé à 1 heure de Paris) y seront évoqués; en voici quelques exemples mais la liste n'est pas exhaustive:
-Le Surmelin à Condé (Fario)
-Le vallée de l'Aisne (brochet, carpe)
-La Dhuys à Condé (fario)
-Le Gland à Saint Michel (fario)
-Le réservoir de L'Alaska ( arc)
-La Verdonelle à Condé (fario)
-Centers parc sur le lac d'Ailette (brochet)
-l'Artoise à Saint Michel (far
....entre autres surprises j'espère aussi vous parler aussi de black bass, d'ombres communs dans l'Aisne....
en photo: Olivier sur la Dhuys
en photo: Olivier sur la Dhuys
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